lundi 27 juin 2011

Répondre aux questions -rappel

Répondre aux questions - rappel



I. Présentation générale




a. Les questions sont classées par parties, faites apparaître clairement le plan des questions en recopiant le titre de chaque grande partie.

b. Ne recopiez pas la question mais indiquez clairement le n° et éventuellement la lettre de la question à laquelle vous répondez.

c. Sautez  une ou deux lignes entre chaque réponse et entre chaque partie.

 


Les interdits


Pas de réponses dans les marges ! (ni sur les côtés, ni en haut ou en bas)

Pas de ratures.

N’oubliez pas votre effaceur, écrivez de préférence à l’encre.



II. Respect  de la consigne



Quelques conseils:

a. Repérez et éventuellement soulignez les verbes qui indiquent la tâche à effectuer

            Ex : Relever, citer, justifier, expliquer…

b. Repérez  les mots importants de la consigne

            Ex : champ lexical, signification…

c. Observez  combien on attend de réponses de votre part pour une même question

            Ex : des exemples précis => au moins deux réponses attendues.

d. Surveillez  les délimitations qui vous sont données

            Ex : Lignes 8 à 16, dans le deuxième paragraphe.



III. Rédigez la réponse




a. Phrases complètes qui reprennent les mots essentiels de la question.

Ex : Les deux principales significations du mot « bibliothèque » sont…

b. Phrases courtes et claires, correctement ponctuées.

c. Si vous devez justifier votre réponse par des citations du texte :

            - effectuez avec précision vos relevés

            -évitez les erreurs en copiant les mots du texte

- Placez  les mots ou groupes de mots relevés entre guillemets

- Introduisez votre  relevé par une phrase, reprenez les termes de la consigne s’il le                   faut.

                                   








!        Pas de chiffres ou de nombres sauf dates (jour et année) et n° de ligne

     Pas d’abréviations



     Pas de mots coupés en bout de ligne (risque de mauvaise coupe)

     Pas de phrases commençant par « Car », « parce que » ou « que »   !

Mise au point sur le dialogue

N'oubliez pas de faire défiler jusqu'au bout et de revoir les verbes qui peuent remplacer expressivement le verbe dire.
http://ffnetmodedemploi.free.fr/dialogue.php

dimanche 26 juin 2011

Imparfait passé simple

Partez à la découverte de Marcel Proust
http://platea.pntic.mec.es/~cvera/hotpot/passesimple2d.htm
Et si avez le temps, parcourez son célèbre questionnaire
http://www.serieslitteraires.org/site/Le-questionnaire-de-Proust

Améliorer l'expression

Dans les passages descriptifs, beaucoup d'élèves sont pénalisés par la lourdeur induite par l'usage immodéré de l'expression "il y a ", cela s'appelle un gallicisme (tournure spécifique au français).

Observez les propositions de ce site pour éviter cet obstacle. Au début, cliquez directement sur l'onglet correction afin d'éviter toute perte de temps.


http://users.skynet.be/courstoujours/Remaniement/remaniement03.htm

Améliorer l'expression

Dans les passages descriptifs, beaucoup d'élèves sont pénalisés par la lourdeur induite par l'usage immodéré de l'expression "il y a ", cela s'appelle un gallicisme (tournure spécifique au français).

Observez les propositions de ce site pour éviter cet obstacle. Au début, cliquez directement sur l'onglet correction afin d'éviter toute perte de temps.


http://users.skynet.be/courstoujours/Remaniement/remaniement03.htm

Rappels pour le dialogue

Ce diaporama peut vous sembler un peu bête au début mais consultez-le jusqu'à la fin pour voir comment on améliore les platitudes.
http://www.ralentirtravaux.com/lettres/piqure_rappel/dialogue.html

Le portrait et les expansions du GN

http://users.skynet.be/courstoujours/Portraits/Portrait31.htm

texte de théâtre - Corrigé proposé

BREVET DES COLLÈGES
Français
"Annales zéro"

© CNDP–DESCO Annales "zéro" Français

Sommaire

6


Colin Higgins, Jean-Claude Carrière
Harold et Maude
« L’Avant-scène », n° 537

A. TEXTE
Maude, soixante-dix ans, a rencontré Harold, dix-huit ans, alors qu’elle cherchait un endroit pour planter un petit arbre qu’elle avait découvert en ville, « coincé dans un pot de ciment, asphyxié par le gaz ». Ils se rendent ensemble dans la forêt.
LA FORET
Scène 3
La lumière du soleil passe à travers les feuilles, Harold et Maude achèvent de planter le petit arbre. Maude tasse la terre du tronc et se redresse.
MAUDE. – Voilà. Il sera très heureux ici.
HAROLD. – C’est de la bonne terre.
MAUDE. – J’aime le contact de la terre, et son odeur. Pas vous ?
HAROLD. – Je ne sais pas.
5 MAUDE. – Quelle merveille, toute cette vie autour de nous ! Rien que des êtres vivants. […]
MAUDE. – Adieu, petit arbre. Pousse, verdis et meurs pour nourrir la terre. Venez je veux vous montrer
quelque chose. (Ils s’avancent et s’arrêtent auprès d’un grand arbre).Qu’est-ce que vous en dites de cet arbre ?
HAROLD. – Il est grand.
MAUDE. – Attendez d’être en haut.
10 HAROLD. – Vous n’allez pas grimper ?
MAUDE. – Et pourquoi non ? Je le fais à chaque fois que je viens ici. Venez. C’est un arbre sans difficulté.
(Elle commence à grimper.)
HAROLD. – Et si vous tombez ?
MAUDE. – Spéculation 1 hautement improbable, de toute façon stérile. (Elle regarde d’en haut.) Vous venez
15 ou je vous décris le panorama ?
HAROLD. (avec un soupir). – D’accord, d’accord. Je viens.
Il commence son escalade.
MAUDE. – Pas mal. Il y a de l’idée. Vous le regretterez pas. Du sommet, la vue est magnifique.
HAROLD. – J’espère.
20 MAUDE atteint le sommet et s’installe sur une grosse branche.
MAUDE. – Sublime. Regardez, là il y a un escalier tout juste fait pour vous. Allons, un petit effort.
(Harold à son tour parvient au sommet et s’assied auprès de Maude en s’agrippant fermement au tronc).
Vivifiant, non ?
HAROLD. – Oui, c’est… c’est haut ! […]
25 MAUDE. – J’aurais dû monter mon sac. Je pourrais tricoter ici.
HAROLD (qui commence à descendre). – Je vais le chercher.
MAUDE. – Merci, Harold. Rapportez donc le cornet de pistaches. J’ai envie de grignoter quelque chose. Vous
avez faim ?
HAROLD. – Un peu.
30 MAUDE. – Il y a aussi des oranges. Attendez une seconde. Je descends moi aussi.
HAROLD (qui commence à se détendre). – La plupart des gens ne vous ressemblent pas. Ils vivent tout seuls,
dans leur château. Comme moi.
MAUDE. – Château, roulotte, chaumière. Chacun vit enfermé. Mais on peut ouvrir les fenêtres, baisser le
pont-levis, partir en visite, découvrir les autres, s’arrêter, voler !
35 Ah ! c’est si bon de sauter le mur et de dormir à la belle étoile !
Ils sont arrivés en bas. […]
MAUDE. – Vous connaissez l’histoire de deux architectes qui viennent voir le Bouddha2pour lui demander de
l’argent ? Le premier construisait un pont et le Bouddha fut très impressionné. Il se mit à prier et un grand
taureau blanc apparut, avec un sac d’or sur le dos. « Prends-le, dit le Bouddha, et construis d’autres ponts.»
40 Le deuxième construisait un mur. « C’est un excellent mur », dit le Bouddha, un peu solennel comme
d’habitude. Il se mit en prière, le taureau surgit, se dirigea vers l’architecte et s’assit tout simplement sur lui.
HAROLD (qui éclate de rire). – Maude !
Vous avez inventé cette histoire.
MAUDE. (qui rit avec lui) – Mais c’est vrai ! Le monde n’a plus besoin de murs ! Nous devons mettre le nez
45 dehors et construire de plus en plus de ponts.
Elle rit.
HAROLD – J’en découvre des choses avec vous !

(1) Spéculation : supposition
(2) Bouddha : nom sous lequel on désigne le fondateur de la religion bouddhiste.
Colin Higgins, Harold et Maude, © Editions Denoël


* PREMIÈRE PARTIE * QUESTIONS (15 points)
  • LE TEXTE THÉÂTRAL
    1. Donnez trois raisons qui permettent à un lecteur d’identifier immédiatement ce texte comme un texte de théâtre. (1,5 point)
    2. Quel est le temps le plus utilisé ? Justifiez son emploi. (1 point)
    3. « Il sera très heureux ici ». (ligne 1)
    Comment le lecteur peut-il identifier à qui et à quoi renvoient « Il » et « ici » ? De quelle façon le spectateur y parvient-il ? (2 points)
  • LE PERSONNAGE DE MAUDE
    1. « Pousse, verdis et meurs » (ligne 6)
    1.a. À quel mode ces trois verbes sont-ils conjugués ? (0,5 point)
    1.b. Comment Maude considère-t-elle l’arbre en s’adressant ainsi à lui ? (1 point) 2. Observez les phrases suivantes :
    « Quelle merveille, toute cette vie autour de nous ! » (ligne 5)
    « Sublime. » (ligne 21)
    « Vivifiant, non ? » (ligne 23)
    2.a. Quelle particularité grammaticale ont-elles en commun ?
    2.b. Quel aspect du caractère de Maude cette façon de parler suggère-t-elle ? (1,5 point)
    3.a. Quel est le sens de « vivifiant » (ligne 23) ?
    3.b. Trouvez deux mots de la même famille dans les dix premières lignes du texte. (1 point)
    3.c. Que veut dire l’adjectif « stérile » (ligne 14) ? Quel rapport entretient-il avec le mot « vivifiant » ? (1 point)
    3.d. En quoi ces deux adjectifs aident-ils à mieux comprendre le personnage de Maude ? (2 points)
    4. Quelles remarques pouvez-vous faire sur le comportement de Maude, en pensant à son âge ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. (1,5 point)
    5. « La plupart des gens ne vous ressemblent pas. Ils vivent.tous seuls dans leur château » (lignes 31-32)
    5.a. Quel rapport faites-vous entre cette phrase et l’histoire des deux architectes ? (1 point)
    5.b. Pourquoi, d’après Maude, faut-il « construire de plus en plus de ponts » ? (1 point)
RÉÉCRITURE (5 points)
Vous réécrirez au présent l’histoire des deux architectes, de la ligne 38 : « Le premier… » jusqu'à la fin, ligne 41.
DICTÉE (5 points)
« Mon nom vous est inconnu,
et au fond c’est bien ça qui est drôle.
Je vous écris comme on jette une bouteille à la mer,
sans être pour autant naufragé.
Je vous écris pour noircir du papier,
pour créer une connexion électrique. »
Julos Beaucarne, Écrit pour vous (p. 22), éditions Duculot, 1982
* SECONDE PARTIE * RÉDACTION (15 points)
Maude semble avoir inventé l’histoire des deux architectes. À votre tour, imaginez une autre histoire, destinée à convaincre un personnage de votre choix, pour illustrer l’idée qu’il faut construire plus de ponts que de murs.
Le texte est un récit.
Il cherche à convaincre.
Il illustre effectivement l’idée proposée.
Il s’adresse à quelqu’un de clairement identifié.
Il sera tenu compte, dans l’évaluation, de la correction de la langue et de l’orthographe.
***
ÉLÉMENTS DE CORRIGÉ
LE TEXTE THÉÂTRAL 1. On attend trois remarques parmi celles-ci : l’indication « scène 3 », les didascalies, la mention du nom des personnages, les tirets et le dialogue continu ; le titre de la revue : «L’Avant Scène ».
2. Le présent d’énonciation. La scène fait dialoguer deux personnages dans un moment perpétuellement actualisé par l’instant de la représentation.
3. Le lecteur doit se référer à la didascalie initiale pour comprendre que « Il » renvoie au petit arbre et à la situation du passage pour comprendre que « ici » renvoie à un endroit de la forêt. Pour le spectateur, c’est plus simple, puisqu’il suffit qu’il regarde le décor.
LE PERSONNAGE DE MAUDE
1.a. et b. Il s’agit de l’impératif. Maude considère ainsi l’arbre comme un être, voire comme une personne.
2.a. et b. Nous avons affaire à trois phrases non verbales, averbales, sans verbe (mais pas à trois phrases nominales). Elles traduisent l’enthousiasme de Maude, sa jeunesse d’esprit et de coeur. On peut également observer qu’il s’agit de termes positifs, supposant ou recherchant l’assentiment de l’interlocuteur, pour deux d’entre eux hyperboliques. Nous sommes dans la louange, la célébration.
3.a., b., c. et d. « Vivifiant » signifie : qui donne ou favorise la vie. On trouve «vie» et «vivants» à la l. 5. «Stérile» au contraire signifie : qui ne porte point de fruit, qui ne donne pas la vie et au sens figuré ici : qui ne produit aucune idée. Stérile et vivifiant sont donc en opposition. On peut les considérer comme des antonymes. Maude est un personnage foncièrement positif, qui rejette les considérations qui pourraient limiter son plaisir d’être au monde et sa joie de vivre.
4. « Maude, soixante-dix ans, a rencontré Harold, dix-huit ans », dit la didascalie initiale; or c’est elle qui agit comme quelqu’un de dix-huit ans ! C’est elle qui aime la vie « – J’aime le contact de la terre, et son odeur. Pas vous ? – Je ne sais pas. » (lignes 3 et 4). C’est elle qui s’émerveille «Quelle merveille» (l. 5) ; « la vue est magnifique » (ligne 18) ; « sublime » (ligne 21), qui a faim « j’ai envie de grignoter quelque chose » (ligne 27), qui grimpe aux arbres et qui a une vision positive du monde au point de souhaiter encore le changer…
5.a. et b. L’enfermement est lié aux murs construits par le second architecte. Les ponts sont bien sûr symbole de lien, de relation. Pour Maude, les ponts représentent la vie (cf. début du texte), l’ouverture au monde « partir en visite, découvrir les autres » (ligne 34), et sans doute la liberté «s’arrêter, voler» (l. 34).

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académie de Nancy-Metz C.N.D.P.
Savoirs Collège

Valeurs de l'imparfait

Valeurs de l’imparfait
Second plan du récit , par rapport au premier plan qui est au passé simple.
" Nous étions à l’étude quand le proviseur entra ." Gustave Flaubert
Description: "La jeune femme portait une robe blanche. "
Répétition, habitude passée: Elle se levait tous les matins à 7 heures.
Commentaires du narrateur: "On frappa. Tous les regards se tournèrent vers la porte: c'était le principal!"
Hypothèse / condition : "S’il faisait beau, nous pourrions aller à la mer. "

Réécriture Plus que parfait+accord du p.pé

Le narrateur, Daniel, évoque son enfance.


Réécrivez le passage suivant en conjuguant les verbes au plus que parfait.
Correction en-dessous


"Le livre ouvert, elle me lisait les histoires. Puis elle m’emmenait promener jusqu’au pont pour regarder la rivière. La nuit venait… Malgré bonnets de laine et peaux de mouton, nous grelottions. Ma mère restait un instant tournée vers le sud, comme si elle attendait quelqu’un. Je la tirais par la main, pour retourner vers la maison."



Le livre ouvert, elle m'avait lu les histoires. Puis elle m’avait emmené promener jusqu’au pont pour regarder la rivière. La nuit était venue… Malgré bonnets de laine et peaux de mouton, nous avions grelotté. Ma mère était restée un instant tournée vers le sud, comme si elle avait attendu quelqu’un. Je l'avais tirée  par la main, pour retourner vers la maison."
Le Clézio

samedi 25 juin 2011

Pas contente

Nous n'aurions peut-être pas eu ce temps pourri si les 3 6 n'avaient pas chanté (faux) "Marcia Baila" en rendant leurs livres.
merci à tous 3 1 et 3 6 pour les goûters du matin.

RElations logiques cause, conséquence, but, opposition







figures de style



Les subordonnées

Voici quelques liens sélectionnés pour ceux qui ont des doutes.
Attention, certaines pages sont accompagnées de publicités.





jeudi 23 juin 2011

pour le théâtre

http://www.capbrevet.net/docs/exo19/index.php

Si le grand Michu vous manque

http://www.capbrevet.net/docs/exo3/index.php

Discours direct discours indirect

Site académique
http://www.ac-reims.fr/datice/lettres/college/methodes/ddetdi.htm

règles orthographiques

I- Les homophones grammaticaux (se prononcent de la même façon mais ont une nature différente et s’écrivent différemment)
a/à
- a est une forme conjuguée du verbe avoir ; à est une préposition invariable.
- Pour les distinguer : quand on peut remplacer le son /a/ par avait, c'est qu'il s'agit du verbe avoir, on l'écrit donc a. Si cela est impossible, on l'écrit à.

et/est
- est est une forme conjuguée du verbe être ; et est une conjonction de coordination invariable.
- Pour les distinguer: est peut se remplacer par était ; et peut se remplacer par et puis.

é/er (participe passé en -é ou infinitif en -er?)
- Après les prépositions (à, de, par, pour, sans…), on met toujours un infinitif, en -er.
- Un truc : si on peut remplacer le verbe sur lequel on hésite par un verbe du 3ème groupe à l'infinitif (lire, prendre), alors, c'est un infinitif en -er. Sinon, ce n'est pas un infinitif, on écrit donc -é.
Exemples: Je vais marché?/marcher? On peut dire: “Je vais prendre”. Donc on écrit: “Je vais marcher”. J'ai mangé?/manger? “J'ai prendre” est incorrect, donc on doit écrire: “J'ai mangé”.
- Après, s’il s’agit d’un participe passé, on se pose la question de l’accord du participe passé (voir le point IV).

ou/où
- ou est une conjonction de coordination. est un pronom relatif ou un adverbe interrogatif qui désigne généralement un lieu.
- Pour les distinguer: ou peut être remplacé par ou bien.

ce/se
- ce fait partie du GN. C'est un déterminant démonstratif masculin singulier (il désigne, montre quelque chose ou quelqu'un).
Exemple: ce garçon est sportif
- se fait partie du verbe pronominal. On le trouve à l'infinitif, à la 3ème personne du sg et du pl.
Exemples: Il se prépare à sortir. Elle se pressent vers la sortie. Se ranger. S'habiller.

ces/ses/c'est/s'est
- ces et ses font partie du GN. Ce sont des déterminants pluriels. ces + nom = ceux-là ou celles-là; ses + nom = les siens ou les siennes.
- ces est un déterminant démonstratif: il désigne, montre quelque chose ou quelqu'un. (c'est le pluriel de ce, cet ou cette)
Exemples: ces enfants sont insupportables; ces filles sont bruyantes.
- ses est un déterminant possessif: il exprime l'idée de possession. (c'est le pluriel de son ou sa)
Exemples: Elle a mis ses bottes. Elle a ciré ses souliers.
- c'est est un présentatif. Il est suivi d'un GN ou d'un adjectif. On peut le remplacer par cela est.
Exemples: c'est lui; c'est mon voisin; c'est important.
- s'est fait partie du verbe pronominal conjugué au passé composé; si on met le verbe à l'infinitif, on retrouve se + verbe.
Exemples: il s'est promené (se promener); il s'est arrêté (s'arrêter)



II Les accords dans le Groupe Nominal

Dans un GN, les accords dépendent du nom: le déterminant, les adjectifs épithètes ou les adjectifs épithètes détachés (ou apposés) doivent être accordés au genre (maculin ou féminin) et au nombre du nom (singulier ou pluriel) qui constitue le noyau de ce GN.



III L’accord sujet-verbe

- Le verbe doit être accordé avec le sujet. C’est la partie conjuguée de la forme verbale qui change: la terminaison du verbe ou de l’auxiliaire (dans le cas du verbe conjugué à un temps composé) .
- Il faut faire attention dans certains cas à bien identifier le sujet: si le sujet est inversé (“demanda-t-il”, “Sur la mer roulaient des vagues”), il faut bien le repérer; le sujet est parfois éloigné du verbe; s’il y a plusieurs sujets; si le sujet est un mot de sens collectif (une foule de, beaucoup...)
- Afin de faire correctement les accords, il faut aussi connaître par coeur les conjugaisons. (voir le point V)



IV Le problème de l’accord du participe passé

1° J’écris correctement le participe passé dans sa forme de base (masculin singulier): mets le participe passé au féminin et éventuellement prononce-le; enlève le “e” final qui est la marque du féminin. Tu sauras alors comment écrire la fin du part. passé au masculin: détruite-détruit, mise-mis, finie-fini...
2° Je regarde s’il s’agit d’une forme vraiment verbale (avec un auxiliaire) ou d’un adjectif qualificatif. Si c’est un adjectif, j’accorde le participe passé avec le nom (ou pronom) qu’il qualifie.
3° Dans le cas de la forme verbale, j’identifie si l’auxiliaire est “être” ou “avoir”:
1) “Etre”: j’accorde le participe passé avec le sujet du verbe.
2) “Avoir”: je regarde si le verbe (auxiliaire + part. passé) possède un COD placé avant lui.
- pas de COD ou COD placé après: pas d’accord: le participe reste écrit au masculin singulier.
- COD avant le verbe: j’accorde le participe passé (pas le verbe, uniquement le participe passé) avec ce COD (pas avec le sujet du verbe!!!)
4° Je rédige ma réponse en suivant cet ordre logique et je fais attention à ce que j’écris [je ne confonds pas “verbe” et “participe passé”, ni “sujet” avec “COD” par exemple]



V Quelques confusions à éviter dans les conjugaisons

- Le passé simple et l’imparfait pour la 1ère personne des verbes du 1er groupe: -ai /-ais?
-ai: 1ère pers. du sg. du passé simple.
-ais: 1ère et 2ème pers. du sg de l’imparfait.
Pour les différencier, on met le verbe sur lequel on hésite à la 3ème pers. du sg: “je parlai” donne “il parla” alors que “je parlais” donne “il parlait”. Sur la 3ème pers., la différence est facile à faire.

- Le futur de l’indicatif et le conditionnel présent (ou futur dans le passé): -rais/-rai?
-rais: 1ère et 2ème pers. du conditionnel présent.
-rai: 1ère personne du sg du futur de l’indicatif.
Pour les différencier, on met le verbe à la 3ème pers du sg: “Je vous disais que je viendrais” donne “qu’il viendrait”; “Je vous dis que je viendrai” donne “qu’il viendra”. Sur la 3ème pers., la différence est facile à faire.

- Le présent de l’indicatif et le présent du subjonctif aux personnes du singulier pour les verbes du 1er groupe, certains verbes en -ir et certains verbes du 3ème groupe.
Pour les différencier, on remplace le verbe sur lequel on hésite par un verbe pour lequel la prononciation est vraiment différente: “vendre” ou “lire” par exemple.
“Tu vois”, ou “tu vends”, ou “tu lis” (présent de l’indicatif);
“il faut que tu le voies”, “que tu le vendes”, “que tu le lises” (présent du subjonctif)

orthographe

Séries d'exercices





mercredi 22 juin 2011

Futur ou conditionnel?

http://orthonet.sdv.fr/php/jeux_fic.php?cle=B012&numero=12&niveau=B

subordonnée interrogative indirecte (exercice)

Remplacez chaque groupe de deux propositions indépendantes par une principale et une interrogative indirecte.
Modèle: Qui m'appelle? Je me le demande- Je me demande qui m'appelle.

Où a-t-on vu des crocodiles? Je ne me le rappelle pas.
Pourquoi les récoltes sont si mauvaises? Je me l'explique mal.
Comment la journée s'était-elle passée? Nous avions hâte de l'apprendre.
Quelle direction a-t-il prise? Dites-le-moi.
Qu'est-ce qui m'a fait changer d'avis? Tu ne le sauras pas.
Qu'est-ce que tu attends? Je ne le sais pas.
Y a-t-il une solution au problème? Je l'ignore.
Combien de temps était-il resté au village? Il n'aurait pu le dire.
Est-ce que la construction du stade sera terminée avant octobre ? On se le demande.

subordonnée interrogative indirecte (fiche cours)


L'INTERROGATION INDIRECTE :
On a une interrogation indirecte quand la question est rapportée. (style indirect) . En règle générale, c’est une question reprise par une tierce personne (un narrateur) :
Exemples:
Le médecin lui demanda s’il souffrait d’insomnie.
On peut reprendre sa propre question :
Exemples:
Je veux savoir si le professeur est venu hier.
Je me demande si nous arriverons à l’heure.
Les caractéristiques de l’interrogation indirecte sont :
  • l’utilisation d’un verbe introducteur exprimant une question (demander) ou impliquant une interrogation (dire, vouloir savoir, ignorer, ne pas savoir, montrer...)
  • la suppression de l’inversion du sujet
  • la suppression des guillemets
  • le changement du ton (le phrase interrogative devient déclarative)

Quand l’interrogation est exprimée au style indirect on obtient une subordonnée interrogative. On a donc une phrase complexe contenant une proposition principale (formée par le verbe introducteur) et une proposition subordonnée (qui énonce la question)
Exemples:

Le médecin lui demanda s’il souffrait d’insomnie.
Le médecin lui demanda : proposition principale
s’il souffrait d’insomnie : proposition subordonnée interrogative.
Le touriste me demanda où se trouvait la station de métro République.
Le touriste me demanda : proposition principale
où se trouvait la station de métro République : proposition subordonnée interrogative.
C- FONCTION :
La subordonnée interrogative est complément d’objet direct du verbe de la principale.
Exemple:J’ignore quel sujet nous aurons: proposition subordonnée interrogative, complément d’objet direct de « ignore »
Elle veut savoir comment on distingue les natures et les fonctions : proposition subordonnée interrogative indirecte, complément d’objet direct de « veut savoir »

Sommeil

Le compteur de visites indique une présence studieuse à ... 2 heures du matin. Est-ce bien raisonnable?

Entraînement au brevet complet

Des éléments de corrigé sont proposés après les questions.



TEXTE : LA BRUYÈRE, Les Caractères

Le fleuriste 1 a un jardin dans un faubourg, il y court au lever du soleil et il en revient à son coucher ; vous le voyez planté et qui a pris racine au milieu de ses tulipes et devant la Solitaire ; il ouvre de grands yeux, il frotte ses mains, il se baisse, il la voit de plus près, il ne l’a jamais vue aussi belle, il a le coeur épanoui de joie ; il la quitte pour l’Orientale, de là il va à la Veuve, il passe au Drap d’or, de celle-ci à l’Agathe, d’où il revient ensuite à la Solitaire, où il se fixe, où il se lasse, où il s’assit, où il oublie de dîner ; aussi est-elle nuancée, bordée, huilée, à pièces emportées 2 ; elle a un beau vase ou un beau calice ; il la contemple, il l’admire ; Dieu et la nature sont en tout cela ce qu’il n’admire point, il ne va pas plus loin que l’oignon de sa tulipe, qu’il ne livrerait pas pour mille écus, et qu’il donnera pour rien quand les tulipes seront négligées et que les oeillets auront prévalu. Cet homme raisonnable, qui a une âme, qui a un culte et une religion, revient chez soi fatigué, affamé, mais fort content de sa journée : il a vu des tulipes.
Parlez à cet autre de la richesse des moissons, d’une ample récolte, d’une bonne vendange : il est curieux de fruits; vous n’articulez pas, vous ne vous faites pas entendre. Parlez-lui de figues et de melons, dites que les poiriers rompent de fruits cette année, que les pêchers ont donné avec abondance, c’est pour lui un idiome 3 inconnu : il s’attache aux seuls pruniers, il ne vous répond pas. Ne l’entretenez pas même de vos pruniers, il n’a de l’amour que pour une certaine pièce 4 : toute autre que vous lui nommez le fait sourire et se moquer. Il vous mène à l’arbre, cueille artistement cette prune exquise, il l’ouvre, vous en donne une moitié et prend l’autre : « Quelle chair ! dit-il, goûtez-vous cela ? cela est-il divin ? voilà ce que vous ne trouverez pas ailleurs ! »
La Bruyère, Les Caractères, De la mode
1 = l’amateur de fleurs.
2 = à pétales découpés.

3 = langue

4 = un certain type d’arbre, une espèce définie

* PREMIÈRE PARTIE *

QUESTIONS (15 points)

DEUX PORTRAITS
1. Dans le premier paragraphe, plusieurs termes sont écrits en italiques. Que désignent-ils ? (1 point)

2.a. Dans le second paragraphe, quelle relation pouvez-vous établir entre les termes suivants : « fruits », «pruniers », « vos pruniers », « une certaine pièce », « l’arbre », « cette prune exquise » ? (1 point)
2.b. Pourquoi cette relation est-elle un élément important du second portrait ? (1 point).

3. En fonction de ce que vous venez d’observer, donnez un titre à chacun des paragraphes et justifiez-le. (1 point)

4. Quel est le temps dominant du texte ? Justifiez son emploi. (1 point)

5.a. En comparant le premier et le second paragraphe, dites quelle évolution vous observez dans le choix des modes verbaux et des pronoms personnels. (1 point)
5.b. Comment interprétez-vous cette évolution ? (1 point)

UN CARACTÈRE : étude du premier paragraphe
6. « vous le voyez planté et qui a pris racine au milieu de ses tulipes et devant la Solitaire ». Quel est le lexique utilisé pour évoquer le personnage ? Trouvez dans le texte une autre expression où l’auteur utilise le même procédé. (1 point)

7. « d’où il revient ensuite à la Solitaire, où il se fixe, où il se lasse, où il s’assit, où il oublie de dîner » : quelle est la nature de ces cinq propositions ? Quel est l’effet produit par la répétition de cette construction ? Quel trait de caractère souligne-t-elle ? (1,5 point)

8. « et que les oeillets auront prévalu ». Par quel terme pourrait-on remplacer « que » ? Expliquez le sens de cette proposition en la mettant en relation avec la proposition qu’elle complète ? Quel nouveau trait de caractère du personnage apparaît dans cette phrase ? (1,5 point)

9. Le nom « le fleuriste » est repris, dans la suite du paragraphe, par un second groupe nominal.
9.a. Quel est ce groupe nominal ? (1 point)

9.b. Comment interprétez-vous cette reprise nominale ? (1 point)

UN TEXTE DE MORALISTE
10. Quels aspects du comportement humain La Bruyère critique-t-il dans ce texte ? (2 points)

RÉÉCRITURE (5 points)

Réécrivez le début du second paragraphe depuis « Parlez à » jusqu’à « ne vous répond pas » en remplaçant « cet autre » par « ces autres » (féminin pluriel) et en faisant toutes les modifications orthographiques qui vous paraîtront nécessaires.

DICTÉE (5 points)

« Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l’oeil fixe et assuré, les épaules larges, la démarche ferme et délibérée. Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entretient. Il interrompt, il redresse ceux qui ont la parole ; on ne l’interrompt pas ; on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler. Il se croit des talents et de l’esprit. Il est riche.

D’après La Bruyère, Les Caractères

* SECONDE PARTIE *

RÉDACTION (15 points)

En vous inspirant de la composition et des procédés d’écriture mis en oeuvre par La Bruyère, vous ferez à votre tour le portrait en action d’un amateur passionné. (L’objet ou le sujet de sa passion est librement choisi par vous ; mais vous pouvez vous inspirer de la liste suivante : sport, collection, vedette, émission de télévision, animal, jeu, Internet, ordinateur….).
Vous vous efforcerez de faire sentir à votre lecteur le jugement que vous portez sur son comportement (amusement, critique, sympathie….)

Le portrait n’excédera pas 25 lignes.
Le texte est un portrait

C’est le portrait d’un passionné

Il est écrit – de préférence au présent de l’indicatif – en mettant en scène et en mouvement un personnage nettement identifié par sa passion.

Il rend sensible le parti pris de celui qui écrit (ironique, critique ou, à l’inverse, lui-même passionné).

Il sera tenu compte, dans l’évaluation, de la correction de la langue et de l’orthographe.

***

ÉLÉMENTS DE CORRIGÉ

1. Tous les termes en italiques sont les noms donnés aux tulipes (ou désignent des variétés de tulipes).
2. L’emploi de ces termes marque un resserrement progressif, a vers l’objet d’une passion de plus en plus étroite, de plus en plus limitée, et, de ce fait, de plus en plus dérisoire.

3. On acceptera tous les titres montrant que les élèves ont perçu quels étaient les sujets des passions de ces deux personnages.

4. Le texte est écrit essentiellement au présent de l’indicatif. Le présent est lié à la dimension discursive du texte qui prend ses repères dans la situation d’énonciation : « vous le voyez planté ». En fait, le narrateur désigne au lecteur les actions du personnage comme si chacun pouvait les observer au moment où elles se déroulent. On attendra des élèves qu’ils remarquent que c’est un présent lié à la situation d’énonciation et qui souligne une habitude.

6.a. La Bruyère passe de l’indicatif à un impératif dominant. Dans le même temps, il multiplie les «vous».

6.b. Cette évolution marque, outre le souci de la variété, le désir d’associer le lecteur, de lui faire vivre la scène évoquée.

7. Le lexique (« planté », prendre « racine ») est lié au vocabulaire végétal et associe ainsi le fleuriste à l’objet de sa passion, qui semble déteindre sur lui au point d’opérer une métamorphose. L’expression «coeur épanoui » complète ce champ lexical.

8. Les cinq propositions relatives (qui complètent le groupe nominal « la Solitaire ») accentuent la fascination qu’exerce la fleur sur le passionné. La reprise de la même construction (où + il + verbe) marque que la totalité des activités du personnage tournent autour de la tulipe aimée.

9. « que » peut être remplacé par « quand » ou « lorsque ». L’amateur des tulipes les abandonnera lorsque, changeant de marotte ou de lubie, il leur préférera les oeillets. Ce trait ajoute au personnage un défaut que paraissaient annoncer ses passages d’une tulipe à l’autre : il apparaît versatile, inconstant, futile.

8. La répétition et l’accumulation qui construisent ces deux relatives ajoutent à la critique. Les propositions ont une valeur adversative forte : «bien que cet homme ait une âme, un culte, une religion»… son comportement est celui d’un fou ; dès lors le terme « raisonnable » retrouve sa pleine étymologie : l’amateur n’est plus doué de raison, c’est à dire de la faculté de juger sereinement des choses.

9.a. Le nom « le fleuriste » est repris par le groupe nominal « Cet homme raisonnable ».

9.b. Cette reprise nominale est une antiphrase. Elle marque ce que devrait être tout être humain (défini comme une créature raisonnable) et non ce qu’est le fleuriste, victime de sa passion. On attendra des élèves qu’ils aient perçu la contradiction entre ces deux termes.

10. La Bruyère critique dans ce texte le comportement de deux hommes que leur passion, futile, dérisoire, inconstante égare.